# Changement délicieux ( Libre )

# Je venais d'entrer dans une forêt. D'aspect extérieur, elle ne présentait rien d'autre de spécial, c'était simplement... Une forêt. Mais maintenant, le lieu avait totalement changé. Les arbres majestueux qui laissaient percer la lumière par endroit, s'était transformé en piège. Les arbres auparavant assez écartés s'étaient resserés, comme s'il désirait m'étouffer. La lumière ne traversait plus les branches feuillus, dont les piques m'effleuraient parfois le dos. L'air s'était rafraichi de plusieurs degrés, et je sentais l'hiver enveloppait mon corps de son manteau glacial. Il n'y avait peu de vent, comme si comme le soleil il préférait éviter cette endroit angoissant. Je sentais une odeur de pomme de pin et de peur, et mes oreilles détectaient parfois des hurlements et des soupirs. Mais je préfèrais penser que c'était le vent les provoquaient. Mais le paysage qui commençait réellement à m'étouffer commenàa à changer. Les arbres s'écartèrent, les branches devinrent moins touffus, le soleil revint ainsi que le vent et un peu de chaleur. Je continuais mon chemin, me sachant en bonne voix. Et c'était vrai car bientôt je ne reconnus même plus la forêt. C'était devenu un lieu féérique, où le soleil faisait des flots, où l'herbe grasse et verte voletait entre de grands arbres ombrageux. J'aperçus même quelques papillons voletaient, colorant le lieu de jaune, de rouge et de bleu, mais n'étant pas un réel sentimental, je ne m'y attardais pas. Cette endroit était exceptionnel, et je parle des terres en général, car des deux lieus que je voyais, aucun de n'avait déçu. Je m'avançais vers un endroit un peu plus dégarni ( Je parle d'arbres ) et étendit mon encolure jusqu'au effleurait des naseaux le verdure. Je les sentis me piquait, et ne pouvant plus résister à cette délicieuse odeur, je commençais à brouter consciencieusement. J'avous me régaler, mais je finis par m'arrêter. Pliant les antérieurs puis les postérieurs, je m'allongeais. Je sombrais peu à peu dans la torpeur, sans toutefois m'endormir.

# Comme d'habitude, je vais vous décrire un peu l'aspect de Retrop del Dalilah. Il était étendu d'une manière élégante et nonchalante. Ses antérieurs étaient repliés sous lui, à l'image de ses postérieurs. Sa croupe était strié de rides provoqués par des muscles, auquel se mêlait sa longue cicatrice. Son dos était encore plus cambré que d'habitude, et le fait qu'il soit couché rendait son poitrail plus imposant. Son encolure longue et fin était mise en valeur par une tête arabesque aux traits de gentleman arabe. Son toupet voletait délicatement, tandis que les crins de sa crinière restaient bien en place. Sa queue elle, était disposé en auréole derrière lui.

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» # La puissance d'un lieu féérique ( Libre )